sexta-feira, 3 de março de 2017

Tout a Jesus Par Marie - Tudo a Jesus por Maria


Les miracles du Chapelet

Dans une humble  chaumière adossée au flanc de la montagne, ça pauvre mère attend son fils. Soixante-dix hivers ont blanchi ses cheveux, courbé sa taille. Elle est seule maintenant au logis, seule avec sa tristesse ; et son Gal, son Gal chéri n’est plus là pour recevoir ses caresses.
Il est parti, un triste jour, las de cette vie trop paisible, avide de liberté et de vagabondage. Il est parti, laissant sa vieille mère ; et, depuis de années déjà, oublieux de tous ses devoirs, sourd à la voix de l’amour filial, il va de roche en roche, de sommet en sommet, avec de hardis compagnons : c’est le braconnier sans peur, sans scrupules, que la mort guette à chaque pas, la mort au fond du précipice ou sous la balle d’un douanier. 
Ses apparitions sous le toit de chaume sont rares et courtes. Les prières, les supplications, les larmes de sa mère ne le touchent pas. Il ne prie plus, il passe, comme en fuyant, sans se signer, devant la modeste chapelle du village où, enfant, il s’est agenouillé tant de fois.
Et le chapelet ne quitte plus les mains décharnées de la pauvre mère, et son cœur crie sans cesse grâce, miséricorde pour le fils égaré.
Un jour, jour terrible, un chasseur, á la figure sinistre, aux allures brutales, vint dire á la pauvre femme : « Votre fils Gal est couché là-haut, bien haut, á la cime des monts, au dessus d’un précipice, la poitrine percée d’une balle. Celui-là ne redescendra plus, » dit-il s’en allant.
- « De grâce, allez vite chercher le prêtre, » supplia la pauvre mère.
- « Le prêtre… à quoi bon ! il ne veut pas qu’on lui parle de confession. – Ne laisse pas approcher le prêtre, » m’a-t-il dit en blasphémant.
C’en était trop… la malheureuse mère s’affaissa, éclatant en sanglots… Puis soudain elle se lève, sa foi l’emporte sur sa douleur : « Mon Dieu ! dit-elle, aidez-moi ! Pénitence ! Je ferai pénitence pour lui. Les chemins sont longs, la cime est haute pour mes pauvres vieilles jambes ; j’irai à lui cependant, oui, j’irai ; la bonne Vierge me donnera la force. »
Elle partit, la sainte, l’héroïque vieille femme, montant, par les pâturages d’abord, et puis par les forêts, les rochers, les broussailles. Ses pieds sont déchirés par les pierres du chemin, ses mains sont ensanglantées : elle monte, monte toujours.
Une demi-heure de marche encore, et elle est au sommet. Mais elle n’en peut plus… et cependant son fils est près de là… il est perdu… il se meurt. L’amour maternel est plus fort que la mort. Elle se redresse, embrasse son chapelet, et le voyant tout rougi de son sang, elle s’écrie : « tout en expiation pour lui ! ah ! Mère du ciel, obtenez grâce. Quand il verra mon chapelet consacré par le sang de sa mère, il m’écoutera. »  Telles étaient ses pensées, tel était son espoir.
A cet instant même, elle vit le prêtre s’avançant péniblement ; lui non plus n’était pas jeune, il avait vu naitre Gal est l’avait baptisé. Il grimpe à travers les rochers, s’aidant des épines pour se soutenir au-dessus de l’abime. Il y a une âme à sauver ; que lui importe le reste ?
A cette vue, la pauvre mère réunit ses dernières forces ; s’aidant des mains et de genoux, elle monte, malgré ses cuisantes douleurs, elle monte lentement ; chaque pas la rapproche de son fils mourant.
Gal est couché là-haut. Il endure d’atroces souffrances, il vomit des blasphèmes contre le prêtre venu pour lui parler du Dieu de son enfance et de sa dernière heure. Triste, désolé, le ministre du Seigneur est assis à l’écart, sur une saillie de roc, priant pour le moribond sans le quitter des yeux.
Tout à coup le braconnier se soulève, il regard vers le chemin de l’abime… « Dieu, que vois-je ?»
Une créature humaine se trainait péniblement sur la pente de la montagne… « On dirait que c’est elle !» … Et il regarde, toute sa vie concentrée dans son regard Maintenant il l’entend parler, elle s’écrie ; Mon Dieu ! Tout pour mon Gal ! chaque goutte de mon sang ! chaque douleur ! Pénitence pour lui ! O mon Dieu ! Pitié pour lui ! Reine du très sain Rosaire, priez pour lui !
Ces touchantes supplications de la mère brise le cœur du fils, et quand enfin, à bout de force, elle arrive près de lui : «O ma mère !» s’écrie-t-il en pleurant, et il reçoit de ses mains le chapelet teint de son sang, tandis que doucement, tendrement, elle attire sa pauvre tête sur son cœur, et lui parle de son baptême, de sa première confession, du beau jour de sa première communion, et des jours plus heureux, où ensemble ils récitaient le Rosaire.
La tâche du prêtre était facile maintenant. Réconcilié avec Dieu de son enfance, fortifié par la réception des divins sacrements, prêt pour le dernier voyage, Gal, se tournant vers sa mère bien-aimée, murmura : « Mère, ton chapelet est mon bonheur, ta pénitence est mon salut ! Que Dieu te le rende !» 
A l’ombre de la petite église, reposent la mère et le fils : une seule pierre les recouvre. On y a gravé leurs noms entourés d’un Rosaire.

O texto desta pagela está em Francês e conta mais ou menos o seguinte:

Os milagres do Rosário

Numa humilde cabana, no sopé de uma montanha, vive uma pobre mulher, uma mãe que espera por seu filho. Setenta invernos embranqueceram o seu cabelo, curvaram a sua coluna. Vive sozinha, com a sua tristeza. Gal, o seu amado filho, há muito que não a visita e ela não sabe onde ele está ou se está vivo ou morto. 
Ele fora-se embora, cansado da vida pacata da montanha, com alguns companheiros que o levaram para maus caminhos. Esqueceu os bons costumes que aprendeu da mãe, as orações; deixou a Fé e vive como um malfeitor, correndo perigo, podendo cair em precipícios ou arriscando-se às balas de algum alfandegário. Há muitos anos que não visita a sua pobre mãe, que não se cansa de rezar e pedir por ele.
Um dia, um dos seus companheiros veio dizer a sua mãe que Gal está em cima de uma montanha distante, perto de um precipício e com uma bala no peito. A morte é certa.
A pobre mulher pede-lhe que vá chamar um sacerdote mas o homem diz que não vale a pena, que Gal não quer ouvir falar nisso. E foi-se embora.
Era demais ... a mãe infeliz desabou, soluçando ... então de repente levanta-se, a sua fé supera a dor: "Meu Deus, ajuda-me! Penitência! Vou fazer penitência por ele. As estradas são longas, o cimo da montanha é demasiado alto para as minhas velhas pernas. Mas irei, sim, eu irei; a Santíssima Virgem dar-me-á força. "
E lá foi, caminhando por florestas, rochas, caminhos rudes. Os seus pés feridos pelas pedras da estrada, as mãos sangrentas de trepar, mas vai, vai sempre para cima.
Falta apenas meia hora para chegar ao topo mas ela está no fim das forças... tão perto do seu filho... ele está perdido ... ele morre. O amor materno é mais forte que a morte. Ela levanta-se, beija o seu rosário, e à luz avermelhada do seu sangue, exclama: "Tudo em expiação por ele! Ah! Mãe do Céu, obtende-me a graça da sua conversão! Quando vir o meu rosário, banhado pelo sangue de sua mãe, que ele ouça as minhas palavras." Tais eram seus pensamentos, era a sua esperança.
Naquele instante, ela viu o padre caminhando penosamente; ele também já não era jovem, ele tinha visto Gal recém-nascido, havia-o batizado. O pobre sacerdote sobe através das rochas, agarrando-se a espinhos que o ajudam a sustentar-se acima do abismo. Há uma alma para salvar; ele não se preocupa com mais nada.
A esta visão, a pobre mãe apela às suas últimas forças; apesar das fortes dores, levanta-se lentamente; cada passo mais perto do seu filho moribundo
Gal está deitado lá no alto. Em agonia, no meio de grande sofrimento, vomita blasfémias contra o padre, que lhe fala sobre o Deus da sua infância. Triste, pesaroso, o ministro do Senhor está sentado à margem, em uma rocha saliente, rezando pelo moribundo sem dele tirar os olhos.
De repente, Gal levanta-se, olha para o caminho do abismo ... "Deus, o que vejo?"
Uma criatura humana que se arrasta penosamente, na encosta da montanha... "Parece ela!" E ele olha, toda a sua vida concentrada em seus olhos. Agora ele ouve, é ela que chora: Meu Deus! Tudo pelo meu Gal! Cada gota do meu sangue, cada dor! Penitência por ele! Ó meu Deus, tende misericórdia dele! Rainha do Santíssimo Rosário, rogai por ele!
Estas súplicas tocantes da mãe quebram o coração do filho. Quando, finalmente, exausta, ela chega perto dele: "Ó minha mãe!" diz ele chorando. Recebe das mãos da mãe o rosário manchado com o seu sangue, enquanto suavemente, ternamente, ela aconchega a sua pobre cabeça ao seu peito e lhe fala sobre o seu batismo, a sua primeira confissão, o dia da sua Primeira Comunhão, os dias felizes em que juntos recitavam o Rosário.
A tarefa do sacerdote está mais facilitada agora. Reconciliado com o Deus da sua infância, fortificado pelos sacramentos divinos, pronto para a última jornada, Gal, voltando-se para a sua amada mãe, sussurrou: "Mãe, o teu Rosário é a minha felicidade, a tua penitência foi a minha salvação! Que Deus te abençoe! "
À sombra da pequena igreja, repousam a mãe e o filho, uma única pedra os cobre. Nela os seus nomes foram esculpidos, cercados por um rosário.

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